15 mars 2009

un autre soldat

Ce soldat-ci était dans mon jardin. Comme vous pouvez le constater, il habite dans une coquille différente de l’autre. Il s’agit d’une coquille d’achatine (achatina fulica), un escargot géant originaire d’Afrique orientale qui a probablement été introduit accidentellement aux Antilles. Cet escargot est un véritable fléau qui dévore tout et se multiplie très vite surtout à la saison des pluies. Mais, il est très résistant et peut survivre en léthargie pendant des mois dans sa coquille.
Ce soldat a sans doute élu domicile dans une coquille vide, mais il est capable, le cas échéant de déloger l’occupant de la coquille qu’il convoite.

7 commentaires

  1. Olivier dit :

    « Il est capable, le cas échéant, de déloger l’occupant de la coquille qu’il convoite » ? Mais que fait la police ???

    Cette série sur Bernard est des plus instructives. J’aime bien ce côté « récup » et « développement durable ». :) Il est décidément très tendance, Bernard. Dommage juste qu’il s’empare de temps en temps des coquilles qui ne lui appartiennent pas. Du derelict au vol, il n’y a donc qu’un pas…

    (Ah comme j’aurais aimé voir le Bernard qui avait élu domicile dans une bouteille !)

  2. jaco dit :

    y a donc pas d’uniforme réglementaire ?

    et les gradés, ils font comment, pour afficher leurs galons ??
    peut-être que les gradés squattent les AOC, alors que les soldats se contentent du vin de pays …

    attention, des fois qu’il y en ait qui soient parachutistes, je vous suggère de mettre aussi un bol sur la tête (sans eau, et retourné).

  3. Olivier dit :

    Pourquoi sans eau ? :)

  4. steric dit :

    olivier > oui celui avec le culot de bouteille valait vraiment le détour. c’est marrant d’ailleurs car il était dans un coin, au bord de la mer, où il y avait pas mal de coquilles vides et il avait malgré tout choisi ce culot vert bouteille. Il voulait manifestement afficher sa différence.

    jaco > il y a plusieurs armes donc plusieurs uniformes. Celui-ci est un légionnaire de la légion étrangère.

    Je suis loin d’être un spécialiste de la question militaire, mais je me suis laissé dire que les gradés étaient loin en arrière de la ligne de front, c’est comme ça qu’un civil les reconnait. Ils sont dans un boumcair, euh un blokausse, enfin un abri bien protégé qu’ils nomment dans leur jargon, un cul Gé.

    L’eau du bol, il faut la transférer dans sa gourde (bouteille personnelle réglementaire du trouffion de base) avant de mettre le bol sur son chef, enfin sa tête.

  5. jaco dit :

    Olivier, plutôt qu’un long discours, je vous suggère de tenter l’expérience.
    Dans un premier temps, prenez un bol sans eau, retournez le sur votre tête : vous serez prêt en cas de parachutage de Bernard.
    Dans un second temps, vous recommencez avec le même bol, préalablement rempli d’eau.
    Comparez les deux expériences, racontez nous.

  6. Olivier dit :

    Ah mais non,  je n’en ferai rien ! De toute façon, je ne suis pas doué pour les expériences. Elles ratent toujours avec moi. En revanche, je suis un excellent public.

  7. jaco dit :

    c’est « participatif » (c’est à la mode) : le public doit participer aux expériences, même tordues …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *