Les sargasses agacent, les garces !
Ma planète va mal !
A fredonner sur l’air de ‘mon pays va mal’, la chanson de Tiken Jah Fakoly. Et à méditer !
Voici quelques photos du petit port de la commune de Marigot sur la côte nord-atlantique de la Martinique, envahi par les algues sargasses.
Depuis un an, ces algues, qui semblent naitre et proliférer au large du Brésil, dérivent au gré des courants et viennent s’échouer en masse sur les côtes atlantiques des Caraïbes et d’Amérique.
Elles s’entassent et pourrissent en dégageant une odeur nauséabonde et nocive.
C’est devenu un véritable fléau, bien difficile à combattre. Un nouveau dommage du dérèglement de la planète lié à l’activité humaine.
On est mal barré !
Il est temps de réagir et de commencer sérieusement à changer nos comportements absurdes si l’on veut continuer à vivre en harmonie avec la nature.
Car celle-ci s’emballe et nous renvoie la monnaie de notre pièce.
Arrivée des sargasses.
L’entrée du petit port de Marigot.
Le port envahi par les algues.
Les pêcheurs ne peuvent plus sortir.
Les algues pourrissent et dégagent une odeur putride et nocive.
Les pouvoirs publics tentent de ramasser les algues…
…Mais le combat est inégal. De nouveaux arrivages s’échouent sans cesse depuis un an.
C’est comme vouloir vider le sable du désert avec une petite cuillère.
Tags:algues, invasion, sargasses
C’est triste…
J’avais vu sur FB (j’ai des « amis » guadeloupéens) des photos de l’invasion récente, ces dernières semaines (ces derniers mois ?).
Sait-on ce qui provoque cette prolifération au large du Brésil ?
‘On’ est en train d’étudier la question. On a récemment découvert que ces sargasses-là venait de l’Atlantique sud, au large du Brésil. Je ne sais pas si elles existaient auparavant, si elles ont proliférées ou si des courants marins se sont modifiés et les font maintenant remonter vers le nord. Pour rappel, ce sont des algues flottantes qui vivent à la surface de l’eau. Elles arrivent vivantes sur nos côtes.
Actuellement, nous subissons également une brume de sable persistante plus fréquemment qu’auparavant. C’est du sable du Sahara qui traverse l’Atlantique avec les alizés. Cette année, les alizés sont véloces et la brume est plus fréquente et plus importante que d’habitude. A tel point que l’indice atmosphérique de la qualité de l’air plafonne souvent à 10 ces derniers temps. Le maximum ! Pire que sur le périph parisien !!! On est bombardé de particules fines.
Tout ça pour dire qu’une étude récente tendrait à montrer que cette brume de sable alimenterait les sargasses, ce qui pourrait expliquer en partie leur nouvelle prolifération.
Comme je le disais en début d’article, ma planète va mal !
Notre planète va mal !!!
Nous, ces jours-ci, on a une masse d’air chaud qui remonte du Sahara (on annonce des journées à 39° à Paris). Ce n’est pas exceptionnel que des masses d’air chaud ou des vents chargés de sable du Sahara traversent la Méditerranée, mais je ne pensais pas que cela pouvait aussi traverser l’Atlantique.
J’adore le Sahara, mais qu’il reste chez lui !
C’est vrai qu’il a une fâcheuse tendance à s’éparpiller.
un article explicatif sur France-Antilles :
http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/environnement/quand-la-brume-de-sable-profite-aux-sargasses-313557.php
Intéressant !