Assez de sargasses !
Vous reprendrez bien un peu de sargasses ?
Depuis le mois de juin, les algues sargasses (sargassum) sont de retour en grand nombre aux Antilles. Comme en 2011.
Ce sont des algues flottantes pélagiques qui se déplacent au gré des courants dans une vaste zone de l’Atlantique nord : la mer des sargasses. Cette mer d’algues est bien connue des marins qui depuis Christophe Colomb la craignent car elle entrave la marche des navires qui s’y égarent.
Ces algues sont familières sur les plages antillaises mais le problème est que par moment, elles arrivent en masse et envahissent les littoraux suite à des changements des courants marins.
C’est l’invasion de l’algue brune.
Elles s’entassent sur les plages et finissent par pourrir en dégageant une odeur nauséabonde d’œufs pourris nocif pour la santé.
Les agriculteurs et les jardiniers en ramassent un peu pour les utiliser comme engrais. Mais il est dommage qu’à ce jour, il ne semble pas y avoir d’utilisation à grande échelle de cette algue.
Je me souviens qu’étant enfant en Bretagne, je récoltais lors des grandes marées une algue rouge accrochée aux rochers que l’on appelait petit goémon ou lichen. Cette algue qui d’ailleurs ressemble un peu aux sargasses est utilisée dans l’agroalimentaire pour la confection de gélatine.
C’était un sacré boulot d’aller patauger dans l’eau à basse mer pour en récolter le plus possible avant que la mer ne les recouvre à nouveau. On s’arrachait les doigts sur les rochers pour quelques centimes le kilo qui nous permettaient de nous payer nos carambars.
Quand je vois le nombre de carambars que je pourrais m’offrir si ces sargasses-là avaient une quelconque utilité.
Ah la la !
Sous les sargasses la plage.
Tags:algues, invasion, sargasses
La différence est la présence ou non d’une filière de récolte, pour le traitement et la revente pour la transformation, dans une île telle que la Martinique, je ne pense que cela soit l’idée majeur. Je me trompe peut-être … :-) Sinon il faudrait la créer !
Oui, on peut créer une filière s’il y a des débouchés.
Mais la question est : à quoi peuvent bien servir ces foutues algues ?
Les chinois les utilisent en herboristerie : des sachets de thé de 0,5 g d »après wikipedia.
A 0,5 g par sachet, on a de quoi inonder la Chine de thé sargassum avec le stock qu’on a actuellement sur les plages.
le transport est forcément assez coûteux, alors ça dépend de la valeur ajoutée des produits qui en seraient issus… sinon, pourquoi pas une utilisation / transformation locale pour produire de l’énergie par exemple, sous réserve d’avoir des récoltes régulières ?
bon, et est-ce qu’on a encore le droit d’exploiter les enfants aujourd’hui ?
Un enfant qui veut des carambars est prêt à toutes les extrémités.
L’invasion s’amplifie carrément ces derniers jours. Maintenant l’odeur arrive jusqu’à chez moi (à plusieurs km).
[…] de la Martinique, envahi par les algues sargasses. Les pêcheurs ne peuvent plus sortir. Depuis un an, ces algues, qui semblent naitre et proliférer au large du Brésil, dérivent au gré des courants […]